Communiquer sans s’énerver, sans tomber dans le conflit, ça s’apprend. Et, bonne nouvelle, il existe une méthode efficace !
Il vous arrive souvent de rencontrer des problèmes de communication. Les discussions deviennent agressives, se transforment en monologues ou tombent franchement dans le conflit. Pas de panique : cette situation nous arrive à tous !
Et le problème, c’est que ce ne sont pas les autres qui sont en cause dans ces cas-là, mais bien chacun d’entre nous. Car, comme on le dit souvent, l’autre n’est que le miroir de soi-même.
La Solution, c’est la Communication Non-Violente (CNV)
La communication non-violente a été théorisée par le psychologue américain Marshall Rosenberg, notamment dans son livre “Les mots sont des fenêtres”. Il nous propose une méthode pour construire une relation de communication équilibrée. Sa théorie est basée sur deux piliers : l’écoute et l’intention. Elle permet de déjouer les schémas de défense ou d’attaque qui se mettent en place malgré nous. Au lieu de critiquer et de juger, l’idée est de se montrer attentifs à ce que l’on ressent et à ce que l’on observe avant de s’exprimer.
Apprendre à s’écouter
Quand on parle d’écoute, on parle d’écoute de soi avant tout, mais aussi bien sûr d’écoute de l’autre. La méthode de Rosenberg engage à reconsidérer la façon dont on s’exprime et dont on entend ce que dit l’autre. Le but est d’essayer de remplacer les réactions hyper-automatiques et routinières par des réponses réfléchies. On va également faire attention aux mots que l’on utilise et prendre en compte la perception des émotions, les siennes et celles de l’autre.
Savoir où on veut aller
La Communication non-violente nous invite aussi à concentrer notre attention sur l’objectif que l’on cherche à atteindre. L’intention est très importante. Si mon intention est de donner et de recevoir avec bienveillance, forcément, je vais tout mettre en œuvre pour cela et mon interlocuteur me rejoindra dans ce registre.
Quatre moments
Il y a quatre moments à respecter dans la démarche de la communication non-violente.
Le premier, c’est l’observation. On stoppe le mouvement. On se tait et on se force à observer objectivement nos paroles et nos actes.
Ensuite, vient l’analyse de ce que l’on ressent, de nos sentiments. Est-ce de la joie, de la tristesse, de la jalousie, de la souffrance ? On scanne ce qui se passe en nous et on regarde ce qui se joue à ce moment précis et ce que l’on ressent.
La troisième étape, c’est l’analyse des besoins. L’idée est de cerner nos besoins, nos désirs par rapport à nos valeurs.
Enfin, vient le temps des demandes. Là, on entre dans la relation à l’autre. On lui demande des actions concrètes, qui vont contribuer à notre bien-être.
Naturellement, une telle démarche ne s’acquiert pas en claquant des doigts. Elle se construit, elle se travaille. Kotch’in propose des ateliers ou coaching flash pour aller plus loin, pour améliorer sa communication, pour gérer les conflits, pour exprimer sa reconnaissance, pour identifier ses besoins fondamentaux… n’attendez plus, contactez nous !